De l’intérêt de connaitre son inconscient, des dangers de l’ignorer !

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connaitre son inconscient

Les problèmes ont tous des causes qu’ils soient d’ordre privé, social, politique. A la base, il y a toujours des “histoires” d’enfant (voir l’article “revisiter son enfance”) qui ont souffert de frustrations affectives et de reconnaissances, voire qui ont été gravement maltraités physiquement ou psychiquement.

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La maltraitance psychique consiste soit à être indifférent envers son enfant soit à lui renvoyer constamment des messages négatifs injustes qui ne lui appartiennent pas mais qui appartiennent au parent et à ses propres parents : tout ce qu’il n’a pas reconnu comme mauvais pour lui et contre quoi il n’a pas pu se révolter – l’excès de sévérité, l’excès d’exigence, le manque de valorisation, le manque de confiance, le manque de liberté, les injustices entre les frères et sœurs, etc. – ont laissé des traces indélébiles. Au fond de lui que le corps n’a jamais oubliées (d’où les symptômes récurrents) mais que la conscience a oubliées parce que c’était trop douloureux !

Le problème est que ces sentiments enfouis au fond de nous, non reconnus ne sont pas inertes, ils ne peuvent être contenus et s’expriment alors sur des victimes innocentes, et non envers les responsables de ces sentiments douloureux.

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Le transfert

C’est le phénomène du transfert, qui est l’outil numéro 1 des psychanalystes pour faire prendre conscience à leur patient de la réalité de ce qu’il a vécu avec ses parents : le patient prête au psychanalyste des mauvais sentiments ou des mauvaises intentions à son égard et le psychanalyste – qui bien sûr n’a pas de sentiment négatif à son égard – va lui faire prendre conscience qu’il a déjà vécu cette situation et qu’il est juste entrain de rejouer un schéma relationnel de base : celui qu’il a eu avec ses parents (et sa fratrie).

D’autre part, quelqu’un qui a eu un manque de reconnaissance et de valorisation de ses parents a toujours un manque de confiance en lui qui lui fait douter de lui, de sa valeur, et le rend fragile.

La projection

Pour pallier cette fragilité, la personne va se durcir, se blinder (c’est un système de défense) et au lieu de reconnaître ses défaillances pour les surmonter petit à petit, elle va jeter dehors ce qui la dérange chez elle (encore une fois sur des victimes innocentes) : ses propres sentiments à son égard.

C’est le phénomène de la projection.

Une personne qui a une piètre opinion d’elle-même, mais qui ne l’assume pas, va prêter ses propres mauvais sentiments sur toutes personnes qui lui fera miroir de ce qu’elle n’a pas et de ce qu’elle s’est elle-même résignée à ne jamais avoir !

Exemple: une telle personne rencontre une personne qui s’affirme – simplement pour vivre, pour exister an accord avec ce qu’elle est. Cette deuxième personne s’accepte comme elle est, s’aime avec ses forces et ses faiblesses-donc est à l’aise et n’a pas de scrupule à prendre sa place car ce n’est pas contre les autres.

Que risque-t-il de se passer à l’issu de cette rencontre ?

Il y a de grand risque pour que la première personne accuse la seconde d’être écraseuse, dominatrice, égoïste, etc. au lieu d’être stimulée par la deuxième personne et que ça lui donne l’idée d’en faire autant.

Ce qui demande de faire ce qu’il faut pour : d’abord la reconnaissance de ses propres difficultés, (au lieu d’en accuser les autres !), puis de prendre les moyens de progresser.

Comprendre l’enfant qu’on a été, ce dont il a souffert – au niveau affectif et au niveau de l’estime de soi- est la seule condition pour être libre et puissant dans la vie et ainsi ne pas avoir besoin de se décharger de ses propres blessures non digérées, même pas reconnues sur des victimes innocentes.

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