Nous devons accepter de remettre en cause le système d’où l’on vient (grâce notamment à la revisite de son enfance), de s’en détacher, de le critiquer sans ménagement dans un premier temps (on pourra excuser et pardonner plus tard mais ne mettons pas “la charrue avant les bœufs”) !
Aller au bout de soi-même
Pour récupérer l’intégrité de notre personne, il faut bien qu’à un moment de notre vie on ait pensé à d’abord soi, égoïstement, pour aller au bout de soi-même, se situer enfin en enfant et non en parent de son parent !
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Aller au bout de soi-même veut dire : reconnaître nos besoins qui ont été excessivement frustrés, niés ou éradiqués.
Avoir le courage de voir la vérité de notre histoire en face. [Alice MILLER, Ouvrir les yeux sur notre histoire]
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Car en effet, il faut beaucoup de force et de courage pour regarder la vérité en face à travers la remise en cause de nos parents et ce n’est pas, bien au contraire, céder à la facilité que de rendre nos parents responsables de nos difficultés comme se plaisent à le dire ceux qui ont la trouille de le faire mais se vengeront sur des victimes innocentes ! (enfants, conjoints, salariés…)
Ce qui ne veut pas dire non plus qu’on va reposer sur nos lauriers et attendre que tout change sans notre intervention !
Redorer son blason
Mais pour avoir l’énergie de sortir de l’inhibition due à l’écrasement de notre personnalité, nous avons besoin de “redorer notre blason”, qui a été bien souvent terni ! Et pour retrouver notre identité nous avons besoin de nous débarrasser de ce qui ne nous appartient pas et le rendre à son ou ses propriétaires !
Ce qui ne veut pas dire non plus qu’on n’a aucune humanité et qu’on ne peut comprendre que nos parents ont été tellement entravés eux-mêmes qu’ils n’ont pu nous donner ce qu’ils n’avaient pas reçu!
D’ailleurs, comprendre, on ne l’a que trop fait !
- Se remettre en cause
- Se culpabiliser
- Se sacrifier
On a fait que ça…et on a vu le résultat !
On est parterre avec une piètre opinion de soi. On a perdu notre dignité à force d’avoir entendu des “messages négatifs”.
On ne peut plus être fier de soi. On nous accuse à tort d’un crime que l’on n’a pas commis.
Notre seule chance maintenant, c’est de trouver quelqu’un sur notre route qui nous tende la main, quelqu’un qui ne nous voit pas comme le “monstre” qu’on nous a fait penser qu’on était. Qui nous dise qu’en effet qu’on a rien fait de mal en étant un enfant vivant qui avait des besoins et qui voulait vivre, simplement vivre.
En étant accepté par ses parents, compris, admiré même -aimé donc ! Et non une poubelle dans laquelle les parents ont déversé les détritus embarrassants de leur propre histoire d’enfant.
Un travail” avant tout émotionnel
En effet, la reconnaissance intellectuelle n’est d’aucune utilité à un quelconque changement !
Il faut ressentir les choses à un niveau intérieur profond. Il faut en pleurer, en hurler, bien souvent avant de pouvoir connaître une vraie peur intérieure et non se contenter de ne pas aller mal car en effet, il ne suffit pas de ne pas aller mal pour aller bien !
La plupart des gens ne vont pas mal mais faussement bien : à grand effort de “refoulement”, ils maintiennent leur chagrin d’enfant tapis au fond d’eux (ce qui les rend intolérants car que de” miroirs possibles” en perspective!)
Que de “faux adultes”, que de “fausses femmes”, que de “faux hommes”!